Jours fériés et CDD

La France compte onze jours fériés officiels, plus les jours fériés régionaux.

Le 1er janvier, le lundi de Pâques, le 1er mai (obligatoirement chômé), le 8 mai, l'Ascension, le lundi de Pentecôte, le 14 juillet, l'Assomption (15 août), la Toussaint, le 11 novembre et le jour de Noël.

Une convention collective, un accord d'entreprise ou un simple usage peut apporter des modifications à l'ensemble des règles définies ci-dessous. Ces règles s'appliquent aux CDD comme aux CDI, sauf lorsque mentionné.

Règle générale

Pour les jours fériés non repris ci-dessous, la règle est que l'employeur peut demander à ses salariés de travailler ce jour-là (sauf pour les jeunes de moins de 18 ans). Les salariés qui travaillent ce jour-là ne perçoivent aucune majoration de salaire, et les autres perçoivent leur salaire normal (sous condition de 3 mois d'ancienneté). 

Les conventions collectives peuvent prévoir des conditions et des spécifications assez différentes. Il est prudent de consulter votre convention collective .

1er Mai

C'est le seul jour férié rendu obligatoirement chômé (non travaillé) par la loi. L'employeur ne peut obliger aucun salarié à travailler ce jour-là (sauf secteurs autorisés). Les salariés qui travaillent sont payés double, les autres perçoivent leur salaire normal.

Une convention collective, un accord de branche ou d'établissement, ou faute d'accord, l'employeur peut imposer de chômer n'importe quel jour férié.

Journée de solidarité

Le lundi de Pentecôte, jour férié, est retenu par défaut comme "Journée de solidarité", sauf si un autre jour a été arrêté par un accord d'entreprise. La journée de solidarité ne donne lieu à aucune rémunération aux salariés mensualisés.

Les salariés en CDD doivent travailler ce jour-là comme les autres, mais ils perçoivent leur rémunération normale ce jour-là.

Références : Article L. 3133-1 et suivants